Culture religieuse — Définir la religion et Dieu ?
Rappel du plan
I. La diversité des religions
- Le chamanisme et l’animisme, première ébauche d’une religiosité ?
- Le néo-chamanisme, ré-appropriation occidentale
- Qu’est-ce qu’une religion ?
II. Dieu
- L’existence de Dieu, une idée raisonnable ?
- Argument cosmologique, Aristote par Saint Thomas.
- Argument ontologique par Saint Anselme
- L’unicité de Dieu (Thomas, Contra Gentiles, 18)
Définir la religion
Selon moi qu’est-ce qu’une religion ?
Beaucoup de réponses incomplètes :
- Une croyance envers un dieu
- Une façon de penser
- « une chose à laquelle nous allons nous référencer, nous tourner et venir suivre. »
- le fait de croire en un ou plusieurs êtres supérieurs aka « dieu » fondateur(s)
- croire à un être divin.
- une croyance
- le fait de croire en dieu suprême(s).
- affirmer l’existence d’un ou plusieurs être/s omnipotent qui a le contrôle sur l’univers et qui l’a construit
Des réponses intéressantes :
- une communauté de personnes qui ont les mêmes croyances, perpétuant des traditions (par ex : la messe pour les chrétiens).
- une croyance ou une non croyance à un ou plusieurs être(s)
Et la réponse de ChatGPT : « Selon moi, une religion est un ensemble de croyances, de pratiques et de valeurs spirituelles partagées par un groupe de personnes. Elle implique généralement un culte envers une divinité ou des forces sacrées, ainsi que des rituels, des enseignements moraux et des règles de conduite. Les religions peuvent jouer un rôle important dans la vie des individus en fournissant un cadre spirituel, moral et social. »
D’autres pistes d’éléments de religiosité :
- Connexion avec les esprits et l’au-delà,
- Donne un sens à la vie, à la mort,
- Fête pour rompre avec le rythme ordinaire (saison),
- Besoin de « transcendance » ?
- une aspiration profonde et naturelle de l’homme à quelque chose de plus grand, d’inaccessible, un besoin “inassouvissable” ?
Qu’est-ce qu’implique le fait de “croire” ? Quels devoirs ?
- avoir la foi
- y croire vraiment
- pas un devoir mais un choix qu’on fait, on choisit quand prier.
- prier, et « aider les personnes si on à les moyens. »
- croire à dieu
- Croire en dieu, prier, respecter les idéaux
- Le fait de “croire” implique de la réflexion par rapport à la foi et la découverte de soi, de son destin et de ses pensées.
- Cela implique de penser que cet être omnipotent existe
Intéressant :
- Le fait de « croire » est propre à chacun. Un croyant se doit de faire preuve de sa foi uniquement à lui même, ce qui nuance selon moi le terme de « devoirs ».
Et la réponse de ChatGPT : « Le fait de “croire” implique d’accepter quelque chose comme vrai ou réel sans nécessairement avoir de preuves empiriques. C’est un acte de foi basé sur la confiance en des enseignements, des expériences personnelles ou des traditions. »
Quels bénéfices est-ce que ça apporte ? (aujourd’hui ou à venir)
- cela apporte une place au paradis
- Quelqu’un à qui se confier
- La folie chrétienne le fait de se sentir protéger et pouvoir avancer sans obstacles
- apporter l’esprit sain, du bonheur dans notre vie.
- Je sais pas
- Je n’en ai aucune idée
À creuser :
- Des réponses à des questions du passé
Et les réponses de ChatGPT :
- « Les bénéfices liés à la croyance religieuse varient d’une personne à l’autre et peuvent avoir des implications à la fois dans la vie quotidienne et à long terme. Pour certaines personnes, la pratique religieuse offre un soutien émotionnel, une communauté solidaire, un sens de l’appartenance et un cadre moral qui peut aider à guider leurs actions et leurs choix dans la vie. »
- « Le fait de croire en un Dieu peut permettre à des personnes de trouver un interlocuteur lorsque ces derniers n’en ont pas. Quand ils veulent exprimer des choses inexplicables à leurs entourages, Dieu peut être de bon conseil. »
Y a-t-il une place pour le doute dans ma foi ou mon athéisme ? Si possible, développer.
- oui bien sûr car on ne peux pas être sûr de nos croyance ou de notre foi envers Dieu
- Oui, on sait pas vraiment si il existe
- Non l’athéisme n’existe pas
- Non une foi est forcément parfaite elle se forge tout au long de notre avancée et selon moi ne peut être détruite ou elle est forcément retrouvée.
- Oui on peut douter, dieu va toujours nous mener vers le droit chemin
- Il se pourrai qu’un être divin n’existe pas, donc on peut douter.
- Oui il y a place pour le doute on ne peut pas prouver si dieu existe ou non
Intéressant :
- Il y a un doute tant que l’existence ou l’inexistence de ce/ces “dieux” n’est pas prouvée/démontrée, cependant il est impossible de réaliser cela
Et les réponses de ChatGPT :
- « Il se peut effectivement que dans leur foi/athéisme, certaines personnes soient passés par des moments de doute. Oui il y a une place pour le doute, simplement il faut que les personnes dans ces moments de doute se rattachent à ce qu’ils estiment juste. »
- « En effet, il y a une place pour le doute dans sa foi ou son athéisme, on peut se pousser à la réflexion et se demander si l’on retrouve une vérité pure ou une simple histoire qui n’est pas fiable. Cependant, la croyance n’est pas une question de vérité sûre mais une question de pensée et d’implication. » → ça ne veut pas dire grand chose.
Dieu
- Rudolf Otto, Le Sacré : « Qu’est-ce que le sacré ? Pour Rudolf Otto, ce n’est pas uniquement le “religieux” ni le “non-rationnel”, mais un sentiment spécifique qui permet la manifestation de forces psychiques inconscientes où se mêlent, dans une alchimie particulière, le rationnel et le non-rationnel. C’est l’impression produite par l’objet religieux, le sentiment du mystère, du “tout autre”, analysé ici dans ses multiples développements. Où l’on comprend comment la religion, fondée sur le “sacré”, qui est une production de la raison, permet de maintenir le lien avec le mystère. »
- Mircea Eliade, Le sacré et le profane. Distinction complexe, manifeste pourtant dans l’espace (à densité variable, un objet incarnant le sacré vs. homogénéité) et le temps (circulaire avec une importance donnée à l’origine et les fêtes cyclées vs. eschatologique, tourné vers une fin). Un résumé.
Des penseurs non chrétiens :