Laurent @ Séminaire

Du dév web au séminaire de Paris

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Culture religieuse — Art et Bible

Yael et Siséra

Or Sissera s’était enfui à pied vers la tente de Yaël, femme de Hèber le Qénite, car la paix régnait entre Yabine, roi de Haçor, et la maison de Hèber le Qénite. Yaël sortit au-devant de Sissera et lui dit : « Arrête-toi, mon seigneur, arrête-toi chez moi ; ne crains rien. » Il s’arrêta chez elle, dans sa tente, et elle le recouvrit d’une couverture. Il lui dit : « Peux-tu me donner à boire un peu d’eau, car j’ai soif. » Elle ouvrit l’outre de lait, le fit boire et le recouvrit. > Il lui dit : « Tiens-toi à l’entrée de la tente, et si quelqu’un vient, t’interroge et demande : “Y a-t-il quelqu’un ici ?”, tu répondras : “Non.” » Mais Yaël, femme de Hèber, prit un piquet de la tente, saisit un marteau dans sa main, vint près de lui doucement, et lui enfonça dans la tempe le piquet, qui alla se planter dans la terre. Sissera qui, épuisé, était profondément endormi, mourut. (Jg 4, 17-21) Bénie soit parmi les femmes Yaël, la femme de Hèber, le Qénite ; parmi les femmes qui vivent sous la tente, bénie soit-elle ! Il demandait de l’eau, elle donna du lait ; dans la coupe d’honneur, elle offrit de la crème ; elle étendit sa main vers un piquet, et sa droite vers un marteau de travailleurs. Elle martela Sissera et lui broya la tête, elle frappa et lui perça la tempe. (Jg 5, 24-26)

Un autre récit

Le combat de Jacob

Cette nuit-là, Jacob se leva, il prit ses deux femmes, ses deux servantes, ses onze enfants, et passa le gué du Yabboq. Il leur fit passer le torrent et fit aussi passer ce qui lui appartenait. Jacob resta seul. Or, quelqu’un lutta avec lui jusqu’au lever de l’aurore. (Gn 32, 23-25) L’homme dit : « Lâche-moi, car l’aurore s’est levée. » Jacob répondit : « Je ne te lâcherai que si tu me bénis. » L’homme, voyant qu’il ne pouvait rien contre lui, le frappa au creux de la hanche, et la hanche de Jacob se démit pendant ce combat. L’homme demanda : « Quel est ton nom ? » Il répondit : « Jacob. » (Gn 32, 26-28) Il reprit : « Ton nom ne sera plus Jacob, mais Israël (c’est-à-dire : Dieu lutte), parce que tu as lutté avec Dieu et avec des hommes, et tu l’as emporté. » Jacob demanda : « Fais-moi connaître ton nom, je t’en prie. » Mais il répondit : « Pourquoi me demandes-tu mon nom ? » Et là il le bénit. Jacob appela ce lieu Penouël (c’est-à-dire : Face de Dieu), « car, disait-il, j’ai vu Dieu face à face, et j’ai eu la vie sauve. » (Gn 32, 29-31) Au lever du soleil, il passa le torrent à Penouël. Il resta boiteux de la hanche. (Gn 32, 32)

Un autre récit

Jonas

Un autre récit

Le Jugement de Salomon

Un jour, deux prostituées vinrent se présenter devant le roi. L’une des femmes dit : « De grâce, mon seigneur ! Moi et cette femme, nous habitons la même maison. Et j’ai accouché, alors qu’elle était à la maison. Or, trois jours après ma délivrance, cette femme accoucha à son tour. Nous étions ensemble : personne d’autre dans la maison ; il n’y avait que nous deux dans la maison ! Une nuit, le fils de cette femme mourut : elle s’était couchée sur lui. Elle se leva au milieu de la nuit, prit mon fils qui reposait à mon côté – ta servante dormait – et le coucha contre elle. Et son fils mort, elle le coucha contre moi. Au matin, je me levai pour allaiter mon fils : il était mort ! Je l’examinai attentivement au petit jour : ce n’était pas mon fils, celui que j’avais mis au monde. » L’autre femme protesta : « Non ! Mon fils est celui qui est vivant, ton fils celui qui est mort. » Mais la première insistait : « Pas du tout ! Ton fils est celui qui est mort, et mon fils celui qui est vivant ! » Elles se disputaient ainsi en présence du roi. Le roi dit alors : « Celle-ci affirme : Mon fils, c’est le vivant, et ton fils est le mort. Celle-là affirme : Non ! Ton fils, c’est le mort, et mon fils est le vivant ! » Et le roi ajouta : « Donnez-moi une épée ! » On apporta une épée devant le roi.> Et le roi poursuivit : « Coupez en deux l’enfant vivant, donnez-en la moitié à l’une et la moitié à l’autre. » Mais la femme dont le fils était vivant s’adressa au roi – car ses entrailles s’étaient émues à cause de son fils ! – : « De grâce, mon seigneur ! Donnez-lui l’enfant vivant, ne le tuez pas ! » L’autre protestait : « Il ne sera ni à toi ni à moi : coupez-le ! » Prenant la parole, le roi déclara : « Donnez à celle-ci l’enfant vivant, ne le tuez pas : c’est elle, sa mère ! » Tout Israël apprit le jugement qu’avait rendu le roi. Et l’on regarda le roi avec crainte et respect, car on avait vu que, pour rendre la justice, la sagesse de Dieu était en lui.

Un autre récit

L’arche de Noé

Dans la Bible, chapitres 6 à 8 de la Genèse.> Dans le Coran, sourate 11 « Houd », versets 27 à 51 Les chefs de son peuple, qui n’étaient pas croyants, dirent : « Nous ne voyons en toi qu’un mortel semblable à nous. Nous ne te voyons, à première vue, suivi que par les plus méprisables d’entre nous. Nous ne voyons en vous aucune supériorité sur nous. Nous vous prenons, au contraire, pour des menteurs ». Il dit : « Ô mon peuple ! Qu’en pensez-vous ? Si je m’appuie sur une preuve irréfutable — il a aborde sa miséricorde — et qu’elle vous reste cachée à cause de votre aveuglement, devrons-nous vous l’imposer, alors que vous y répugnez ? Ô mon peuple ! Je ne vous demande pas de richesses ; mon salaire n’incombe qu’à Dieu. Je ne repousse pas ceux qui croient qu’ils rencontreront leur Seigneur ; mais je vois que vous êtes des gens ignorants. Ô mon peuple ! Qui donc me secourra contre Dieu si je les repousse ? Ne réfléchissez-vous pas ? » Je ne vous dis pas : « Je possède les trésors de Dieu » — car je ne connais pas le mystère incommunicable - Je ne vous dis pas : « Je suis un Ange ». Je ne dis pas à ceux que vos yeux méprisent : « Dieu ne leur accordera aucun bien ». — Dieu sait parfaitement ce qui est en eux — Sinon je serais au nombre des injustes.> Ils dirent : « Ô Noé ! Tu discutes avec nous, tu multiplies les discussions. Apporte-nous donc ce dont tu nous menaces, si tu es au nombre des véridiques ». Il dit : « Dieu seul vous l’apportera, s’il le veut. Vous ne pouvez pas vous opposer à sa puissance. Mon conseil vous serait inutile si je voulais vous le donner et que Dieu veuille vous égarer. Il est votre Seigneur ; vers lui vous serez ramenés ».> S’ils disent : « Il a forgé cela » ; dis : « Que mon crime retombe sur moi, si je l’ai inventé. Je suis innocent de ce dont vous m’accusez ». Il fut révélé à Noé : « Nul parmi ton peuple ne croit, à part celui qui croyait déjà. Ne t’attriste pas de ce qu’ils font. Construis le vaisseau sous nos yeux et d’après notre révélation . Ne me parle plus des injustes, ils vont être engloutis ».> Chaque fois que les chefs de son peuple passaient près de Noé, lorsqu’il construisait le vaisseau, ils se moquaient de lui. Il dit : « Si vous vous moquez de nous, nous nous moquerons de vous, comme vous vous moquez de nous. Vous saurez bientôt qui sera frappé d’un châtiment humiliant et sur qui s’abattra un châtiment sans fin ».> Nous avons dit, lorsque vint notre Ordre et que le four se mit à bouillonner : « Charge sur ce vaisseau un couple de chaque espèce ; et aussi ta famille — à l’exception de celui dont le sort est déjà fixés — et aussi les croyants ». — Mais ceux qui partageaient la foi de Noé étaient peu nombreux — Il dit : « Montez sur le vaisseau : qu’il vogue et qu’il arrive au port, au nom de Dieu ». - Mon Seigneur est celui qui pardonne, il est miséricordieux - Le vaisseau voguait avec eux au milieu de vagues semblables à des montagnes. Noé appela son fils, resté en un lieu écarté : « Ô mon petit enfant ! Monte avec nous ! ne reste pas avec les incrédules ! » Il dit : « Je vais me réfugier sur une montagne qui me préservera de l’eau ».> Noé dit : « Personne, aujourd’hui, n’échappera à l’ordre de Dieu, sauf celui à qui il fait miséricorde ». Les vagues s’interposèrent entre eux et il fut au nombre de ceux qui périrent engloutis. Il fut dit : « Ô terre ! Absorbe cette eau qui t’appartient ! Ô ciel ! Arrête-toi ! » L’eau fut absorbée, l’ordre fut exécuté : le vaisseau s’arrêta sur le Joudi.> Il fut dit : « Arrière au peuple injuste ! » Noé invoqua son Seigneur en disant : « Mon Seigneur ! Mon fils appartient à ma famille. Ta promesse est sûrement la Vérité ; tu es le plus juste des juges ». Il répondit : « Ô Noé ! Celui-là n’appartient pas à ta famille car il a commis un acte infâme. Ne me demande pas ce que tu ne connais pas ; si je ne t’exhortais pas, tu serais au nombre des ignorants ».> Il dit : « Mon Seigneur ! Préserve-moi de te demander ce que j’ignore. Si tu ne me pardonnes pas, si tu ne me fais pas miséricorde, je serai au nombre des perdants ». Il fut dit : « O Noé ! Descends avec la paix que nous te donnons et des bénédictions sur toi et sur les communautés de ceux qui sont avec toi. Il y a des communautés auxquelles nous accorderons une jouissance éphémère, puis notre châtiment douloureux les atteindra ».> Ceci fait partie des récits que nous t’avons révélés concernant le mystère. Ni toi, ni ton peuple ne les connaissaient auparavant.> Sois patient ! Une heureuse fin est destinée à ceux qui craignent Dieu.

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