Laurent @ Séminaire

Du dév web au séminaire de Paris

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Culture religieuse — Architecture et religion

Récap du premier semestre

Nous avons commencé l’année avec une présentation du néo-chamanisme, s’inscrivant dans une présentation évolutionniste des religions. Ce qui nous a permis de nous demander ce qu’était une religion, et nous l’avons défini par une communauté partageant des croyances et des tradition en un ou plusieurs dieux.

Nous nous sommes ensuite intéressé à la philosophie antique pour aborder la rupture d’avec les panthéons mythologiques par la Lettre à Ménécée d’Épicure, qui rejette leurs façons trop humaines : « les dieux existent [… mais …] ils ne sont pas tels que la foule le croit ». L’allégorie de la caverne, tirée de La République de Platon, fut l’occasion de questionner nos certitudes et d’aborder le concept du monde des Idées. Dans un autre registre, nous avons aussi lu « L’Insensé » dans Le Gai Savoir de Nietzsche, pour découvrir cette première affirmation que « Dieu est mort ! » et les lourdes implications métaphysiques qui en résultent1. Nous avons aussi parcouru l’argument cosmologique des preuves de l’existence de Dieu de Saint Thomas d’Aquin, ainsi que son argument pour l’unicité de Dieu.

Nous avons évoqué le risque des sectes, et présenté la structure de la Bible, avant d’un lire un extrait avant Noël.

Mon but était de présenter la religion comme quelque chose de très répandu, de très varié, mais qui ne consiste pas seulement en une adhésion aveugle : la raison est aussi partie prenante. Pour autant la raison seule ne suffira pas à avoir la foi.

La foi et la raison sont comme les deux ailes qui permettent à l’esprit humain de s’élever vers la contemplation de la vérité. (Jean-Paul II, Fides et Ratio, prologue) La foi suppose et perfectionne la raison. (Jean-Paul II, Fides et Ratio 43)

Architecture et religion

Préhistoire

Stonehenge vu du ciel Photo de vacances 1 Photo de vacances 2 Alignements de Carnac

Antiquité

Les gréco-romains, avec le Parthénon comme stéréotype.

Aujourd’hui Reconstitution

Les égyptiens

Le temple d’Horus à Edfou, le Temple d’Isis à Philæ, le temple de Hatchepsout… Plus de détails ici.

Le judaïsme avec le Temple de Jérusalem

  1. Premier sanctuaire dit Temple de Salomon, pour abriter l’Arche d’alliance (celle là !), il est détruit par les armées babyloniennes de Nabuchodonosor II en 586 av. J.-C.
  2. Reconstruit 70 ans plus tard, de -536 à -417 ;
  3. Agrandi par Hérode à partir de 19 av. J.-C. ; à nouveau détruit, par Rome en 70 ap. J.-C. au cours de la première guerre judéo-romaine.

Reconstitution

Et on retrouve encore aujourd’hui la trace de la victoire Romaine sur l’arc de Titus à Rome : L’arc de triomphe Détail

Il ne reste aujourd’hui plus qu’une esplanade et un mur de soubassement, appelé mur des Lamentations : Mur des lamentations

Les chrétiens

Les premiers chrétiens sont des juifs, et selon les Actes des apôtres :

Pierre et Jean montaient au Temple pour la prière de l’après-midi, à la neuvième heure. (Ac 3, 1)

Ils continuent à prier comme avant, tout en ayant la conviction nouvelle que le Messie attendu s’est révélé en la personne de Jésus de Nazareth.

Tous les jours, au Temple et dans leurs maisons, sans cesse, ils enseignaient et annonçaient la Bonne Nouvelle : le Christ, c’est Jésus. (Ac 5, 42)

Apparait l’idée de prier en maison. Déjà présent chez les juifs, par le Shabbat, et les bénédictions avant les repas.

Resources

  1. « Comment avons-nous pu vider la mer ? Qui nous a donné l’éponge pour effacer l’horizon ? Qu’avons-nous fait lorsque nous avons détaché cette terre de la chaîne de son soleil ? Où la conduisent maintenant ses mouvements ? Où la conduisent nos mouvements ? Loin de tous les soleils ? Ne tombons-nous pas sans cesse ? En avant, en arrière, de côté, de tous les côtés ? Y a-t-il encore un en-haut et un en-bas ? N’errons-nous pas comme à travers un néant infini ? Le vide ne nous poursuit-il pas de son haleine ? Ne fait-il pas plus froid ? Ne voyez-vous pas sans cesse venir la nuit, plus de nuit ? Ne faut-il pas allumer les lanternes avant midi ? N’entendons-nous rien encore du bruit des fossoyeurs qui enterrent Dieu ? Ne sentons-nous rien encore de la décomposition divine ? » (Nietzsche, Le Gai Savoir, Livre troisième, 125) 

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